- sous-produit
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♢ Fig. Mauvaise imitation. ⇒ ersatz.sous-produitn. m.d1./d Produit secondaire obtenu lors de la fabrication d'un autre produit. Les sous-produits de la distillation du pétrole.|| Produit qui n'est pas l'objet principal d'une activité industrielle ou commerciale. Les abats sont des sous-produits par rapport à la viande de boucherie.d2./d Fig., péjor. Mauvaise imitation.|| Produit de qualité médiocre. Des sous-produits.⇒SOUS-PRODUIT, subst. masc.A. — Produit secondaire issu de la fabrication ou de la préparation d'un produit principal. Interdire de même encore (...) tous les sous-produits du lait de chèvre (SACQUÉPÉE ds Nouv. Traité Méd. fasc. 3 1927, p. 462). Pendant très longtemps, les quantités de sous-produits radioactifs liés aux développements de l'industrie atomique seront de beaucoup supérieures à celles mises en jeu dans leurs utilisations éventuelles (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 213).B. — Au fig. Chose ou personne secondaire, négligeable, sans intérêt. La civilisation la plus haute a pour revers ces tristes sous-produits de l'intelligence: la laideur, la platitude, la vulgarité (RUYER, Esq. philos. struct., 1930, p. 81). Il ajoutait tout aussitôt des injures mystérieuses: « avorton... dégénéré... phénomène... sous-produit... » (DUHAMEL, Notaire Havre, 1933, p. 89).— En partic. Mauvaise imitation (d'une œuvre). Ils n'avaient pas lu les œuvres dont ce faible écrit était la résultante, le sous-produit, l'avortement (LARBAUD, Journal, 1934, p. 287).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. a) 1873 (TOLHAUSEN, Dict. technologique fr.-all.-angl., p. 734 ds QUEM. DDL t. 12); b) 1897 au fig. (L. MARC, in PÉGUY, Œuvres en prose 1898-1908, p. 1248, ibid. t. 30). Dér. de produit; préf. sous-. Fréq. abs. littér.:26. Bbg. QUEM. DDL t. 4, 5.
sous-produit [supʀɔdɥi] n. m.ÉTYM. 1873; de sous-, et produit.❖1 Produit secondaire obtenu au cours de la fabrication du produit principal (ex. : le goudron, dans la préparation du gaz d'éclairage). → Exploitation, cit. 5; goudron, cit. 4.2 (XXe). Fig. Mauvaise imitation.0 (…) toutes ces œuvres de subtile analyse, de soigneux démontage, tous ces sous-produits d'Adolphe, de Dominique et d'Amiel, avouent leur vanité.Daniel-Rops, Ce qui meurt…, p. 96.
Encyclopédie Universelle. 2012.